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Récit de voyage_Australie... Victoria

Great Ocean Road


Pour notre première destination,  nous avons choisi de remonter la très célèbre Great Ocean Road. Cette route mythique qui longe l’Océan Indien serpente entre le bleu et le vert… Les côtes déchiquetées offrent des points de vue sur l’eau qui est particulièrement agitée… Nous jouerons à cache-cache avec les nuages, et le vent nous assourdira… mais les paysages en valent le coup ! L’apparition des « Douze Apôtres », des émergences de roches dans l’eau, est fantastique.


Nous irons admirer l’Erkins Falls, une cascade située dans le Great Ocean National Park qui nous offre un spectacle grandiose. L’eau fait une chute libre de trente mètres et tombe au creux d’un cirque de roche et de végétation luxuriante.


Nous traverserons d’immenses forets d’eucalyptus, des arbres gigantesques et parfumés… Ils sont impressionnants avec leurs lambeaux d’écorce qui tombent… on dirait qu’ils muent… Nous savons qu’ils abritent des koalas qui sont friands de leurs feuilles… En allant à Cape Otway, nous aurons l’occasion d’en observer, lovés dans les branches avec leurs petits… Ces petites boules de poils amorphes sont tout simplement craquantes !…


Nous allons découvrir des perroquets colorés et des cacatoès blancs à Koala Cove Cafe, un lieu réputé pour ses petits habitants à plumes… Peu farouches, ils nous laissent profiter de leurs couleurs, en toute tranquillité !…


Nous quittons maintenant l’Ocean Road, direction le nord !…

Sovereign hill


Nous allons remonter le temps l’espace d’une journée : direction Ballarat, ville aurifère, qui est née après la découverte d’importants filons d’or. Dès le milieu du 19ème siècle, des pionniers sont venus s’installer ici et ont donné naissance à la ville. Aujourd’hui, une reconstitution créée  sur l’ancien site minier peut se visiter, et offre de nombreuses activités avec des figurants en costume d’époque… dépaysement assuré !…


Le long des rues et ruelles de terre battue, des constructions de bois nous replongent dans l’univers de « la petite maison dans la prairie »… Les diligences ajoutent une touche de réalisme à l’ensemble…Les boutiques anciennes offrent tous les services d’antan : magasin de tissus, épicerie, poste, boulangerie… Nous écarquillons les yeux à chaque nouvelle découverte…


Les filles iront se plonger dans l’école de leurs aïeux… et force est de constater qu’elles préfèrent leur époque ! La discipline qui y est ici présentée les impressionne ! Elles s’essaieront courageusement comme leurs camarades d’infortune, à l’écriture baveuse à la plume et à l’encre… c’est sûr, ça change du stylo quatre couleurs !!!


Nous visiterons également le village chinois, communauté majoritaire des mineurs de Ballarat, qui installa ses tentes de fortune à proximité de la mine. Nous prenons conscience de leurs conditions précaires…


Après une visite de la mine d’or, nous nous essaierons à l’orpaillage, comme de nombreux visiteurs… Le geste doit être précis et il faut quand même un minimum de chance… Nous ne trouverons rien !… Nous serons fascinés devant la création d’un lingot d’or devant nos yeux… Nous aurions bien voulu le toucher… mais à 140.000$, ils ne le feront pas fait passer dans les rangs !!! allez savoir pourquoi ?…


Nous assisterons à des démonstrations de métiers anciens : le forgeron, le fabricant de bougies, le maréchal ferrant, nous croiserons également le policier, mais également les militaires qui étaient chargés de surveiller la mine !… Nous assisterons même à la relève de la garde, toujours impressionnante !


Une visite magique, et très instructive pour tous, qui restera c’est certain, l’un des moments marquants de notre voyage…

De Bendigo à Broken Hill…


Nous passerons à Bendigo une autre ville aurifère (il y en a beaucoup dans le secteur !), mais nous ne nous attardons pas... Difficile de rivaliser avec Ballarat et sa reconstitution historique !… 


Encore tout imprégné de l’esprit des pionniers et des chercheurs d’or, nous décidons de remonter vers la Murray River, qui est la colonne vertébrale de cette partie de territoire. Il parait que cette très longue rivière offre de beaux paysages…


Mais avant cela, petit détour par Heathcote. Cette petite localité tranquille possède un phénomène géologique très intéressant : des falaises colorées. Nous visitons la Pink Cliffs Geological Reserve. Sous le soleil, les couleurs sont superbes et le temps s’améliorant, il est très agréable d’admirer ces curiosités au cours d’une balade qui nous rappelle doucement la Provence… Un parfum de printemps flotte dans l’air… la température commence à dépasser les 30°.

Nous poursuivons vers Echuca, une petite localité plus au nord, connue pour ses anciens bateaux à vapeur et bateaux à aube. C’était l’un des ports fluviaux les plus importants de la Murray River. Si nous regardons les bateaux et les installations d’époque avec intérêt, cela ne justifie pas à nos yeux de s’y attarder…


Nous passons donc notre chemin, direction la Gunbower Island State Forest, la plus grande île intérieure d’Australie (22.000 ha !), qui a la particularité d’être particulièrement préservée. Nous devrions avoir la possibilité d’y admirer une faune locale représentative de ce qu’était la faune Australienne : des émeus, kangourous, varans, plusieurs sortes de tortues qui y vivent en liberté !.. On nous met même en garde contre les serpents noirs, dangereux mais calmes… Ni une ni deux, nous passons le petit pont d’entrée et entamons le chemin de graviers à la recherche de ces précieux hôtes… Nous les traquerons durant deux jours, en véhicule et à pieds durant un trek de deux heures, pour un bilan très médiocre : cinq kangourous aperçus in extremis à 100 m en train de se tailler, deux émeus à 50m se dandinant en nous tournant le dos et un serpent écrabouillé sur le chemin… Par contre, nous ferons connaissance avec les mouches et les moustiques, particulièrement virulents, qui nous attaqueront sans vergogne ! Bref, un spot pas très rentable en terme de découverte animalière ! Il s’agit de la plus grande foret de gammians rouges d’Australie et il y flotte des odeurs très agréables entre le seringa et le chèvrefeuille… Nous découvrons également les rives de la Murray River et sommes impressionnés par la couleur de l’eau : elle est marron ! Ce n’est pas ce que nous avions imaginé… Mais l’eau stagnant, c’est un lieu propice pour les insectes… Nous poursuivons… Cohuna qui ne retient pas notre attention : c’est juste une « ville étape » pour nous… Tout comme Swan Hill, où nous profiterons des services d’une « laundry » bien pratique, où nous pourrons nous installer pour une séance « école » !… C’est plutôt atypique et cela nous permet de faire deux choses en même temps !…

Nous décidons d’aller au Mungo National Park. Il est reconnu comme étant l’un des plus anciens sites aborigènes et c’est aujourd’hui un parc national particulièrement préservé, riche en sites remarquables, en traces aborigènes et en animaux locaux… Soit. Il y a tellement de parcs nationaux et de réserves, qu’il n’est pas facile de faire son choix, c’est impossible de tous les visiter ! D’autant qu’ils sont (soit disant !) tous différents !… Distance estimée entre Swan Hill et Mungo Park : 180km. Au kilomètre 80 environ, nous sommes stupéfiés : la route se coupe nette pour donner place à une piste caillouteuse… Nous décidons de continuer un peu (sur un malentendu…  ce sont peut-être des travaux !!!), mais au bout de 15 km à se faire secouer comme des sacs de noix (vitesse moyenne : 40km/h !!!), nous rebroussons chemin, déçus et énervés. Nous ne voulons pas prendre de risque avec le véhicule, pas question de lui faire rouler 200km de piste caillouteuse aller et retour !… Ce parc restera une douce énigme pour nous… Nous décidons de remonter vers Ivanhoé, car la Cobb Highway  est une route touristique de l’Outback selon notre guide… Nous avions 175 km pour rejoindre la prochaine ville, et au beau milieu du parcours, stupeur : la route se mue en piste ! A non, ils vont pas nous la refaire ! Cette fois, pas question de faire demi tour !… Nous ferons ainsi une trentaine de kilomètres avant que la route ne se transforme à nouveau en route goudronnée !… Chemin faisant, nous avons le temps d’admirer le paysage et la faune locale qui se présente à nous !  Nous rencontrerons de gros lézards à la langue bleue, des émeus, une espèce d’iguane, et des kangourous à partir de 19 heures, lorsque le jour décline. Ils attendent le long de la route et sautent dès que nous arrivons. Nous avons tout loisir de les admirer, pour le plus grand bonheur des filles ! Jusque là, nous les avions surtout vus écrasés le long des routes avec des vautours qui sont au festin, dans une atmosphère désolante. Nous préférons les voir sautillants ! Il faut dire que les routes traversent les enclos immenses des troupeaux et les animaux sont facilement pris au piège entre le grillage et la route, sans aucune chance de s’en sortir… Nous verrons également de nombreux moutons écrasés… Pas très joyeux tout ça… Heureusement, nous terminerons sur l’image des kangourous sautillants dans le coucher de soleil… c’est plus agréable ! Arrivés à 20h à Ivanhoé, nous trouvons une ville (un village, un patelin, un bled…on ne sait pas !) particulièrement petit et abandonné… on est au bout de nulle part… au milieu de rien… Là, on se sent vraiment au bout du monde !…

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