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Récit de voyage Bali

Guest houses… comme à la maison, même mieux !…


Durant notre périple, nous allons loger dans plusieurs guest houses. Elles seront toutes très typiques, avec des jardins luxuriants. Les logements sont de petits pavillons éparpillés dans des jardins luxuriants. La végétation y est très abondante, on retrouve des bananiers, caramboliers, cocotiers, arbres à fleurs odorantes et colorées… Il n’est pas rare que nous cohabitions avec des tarentes et des fourmis, qui entrent dans les logements…

Nos palais sont ravis à Bali !


Nous découvrirons des spécialités délicieuses à Bali, nous régalant de thon et de barracudas  frais grillés à la sauce piquante, des poissons cuits dans des feuilles de bananier (Pepe Ikan), de Cap Cay…

L’espace de ce séjour, nous avons l’impression d’être des coqs en pâte, des milliardaires… Il faut dire que nous y dépenserons 38 millions en cash !….  de roupies balinaises ! Ouf ! Autant dire que cela en fait des billets !!!! Nous devenons très forts en conversion !


De Ubud à Amed…


Après ce séjour haut en couleurs et en fêtes balinaises, nous prenons la route vers Amed. C’est l’heure pour nous de découvrir le « Bali balnéaire »… La route est particulièrement merdique, et nous mettrons 3 heures pour parcourir les 80 kilomètres qui séparent ces deux villes complètement différentes. Nous arrivons sur une côte déchiquetée, où les petites plages de gravillons noirs sont étroites et peu lisibles.


Comment accède-t-on à ces petites plages ? C’est la question que nous allons nous poser tous les jours ! Non seulement nous ne voyons que très peu de petites plages de galets noirs en forme de croissant, emplies de bateaux de pêcheurs, mais en plus nous ne parvenons pas à voir comment y accéder ! La route étroite qui serpente ne nous laisse que peu d’espoir de trouver des espaces de stationnement ! Ici, on n’est pas vraiment dans une ville au sens ou nous l’entendons ! C’est plutôt une succession de petits hameaux qui forment la ville d’Amed. Et pour se garer, point de salut ! C’est à perpet’ et dans le bas côté ! Génial.


Poissons et… crémations !


Lorsqu’on trouve enfin le moyen d’accéder à l’eau… c’est le bonheur complet ! Armés d’un masque, d’un tuba et de palmes, nous allons découvrir un monde merveilleux et haut en couleurs, à quelques mètres du bord ! C’est l’idéal pour une première approche du snorkeling ! Au cours de nos diverses plongées, nous croiserons des demoiselles d’un bleu métallique, des balistes striés hauts en couleurs, des poissons cochers avec leur « houpette », des poissons papillons panda, des gaterins rayés, des poissons empereurs… Certains viendront même picorer dans nos mains, virevoltant comme des danseuses colorées, jusqu’à être une trentaine à nous encercler. Les photos sous marines donnant un résultat peu concluant, nous devrons nous contenter de nos souvenirs merveilleux de ces immersions dans le monde de Némo. Les coraux sont également très colorés par endroits. Nous irons voir le temple dans l’eau, sur la plage de Jemeluk et une épave de navire japonais coulé en 1945 (WWII) par des hollandais… ça ne s’invente pas ! C’est la première fois que nous voyons une épave et l’oppression nous gagne lorsqu’on approche cette silhouette sombre et fantomatique. On ne peut s’empêcher d’avoir la petite musique des « dents de la mer » qui nous rode dans la tête dans ces eaux inquiétantes ! Qui sait ce qui va surgir de derrière la masse sombre !… D’autant que juste derrière l’épave échouée sur le flanc on voit un tombant profond… enfin encore plus profond ! En quelques coups de palmes, nous sommes sur le bord… on ne sait jamais, un requin est si vite arrivé !!! Nous préférons retrouver les petits poissons colorés sympathiques des coraux proches du rivage !…

Nous comprendrons rapidement que les plages sont un lieu investi récemment par les étrangers, en quête de plongées. Mais jusqu’à l’arrivée des touristes, les plages étaient fuies des balinais qui s’en méfient. Ils pensent en effet qu’un démon chassé de Bali s’est réfugié dans une ile faisant face à Bali, et qu’il revient répandre des épidémies par la plage…c’est pourquoi en dehors des pécheurs qui y déposent leur « prahu » de bois (bateau de pêche traditionnel), les balinais évitent les plages.

Le long d’une petite plage de graviers noirs, nous nous promenons entre les bateaux de pêcheurs, lorsque nous voyons arriver un grand taureau noir en pâte à papier, monté sur une grande structure de bois. Un grand cortège semble accompagner cette structure vers la plage. Il s’agit d’une procession funéraire. Elle chemine en prenant bien soin de faire des « demi-tours » sur elle-même aux intersections, afin de tromper les démons : les mauvais esprits n’allant qu’en ligne droite, en tournant sur soi même, on les égare !… Puis arrivés sur la plage, nous assistons à la cérémonie de crémation, qui se déroule au son d’un orchestre de gamelans. De nombreuses offrandes son disposées, fleurs, fruits, et autres offrandes de feuilles… La destruction de la tour symbolisant l’esprit du défunt étant détruite, l’esprit est alors libéré du corps, et celui-ci peut alors être brulé, dans un grand nuage noir…

Water Palace Tirta Gangga : vive l’eau !


Nous allons visiter le magnifique palais d’eau à proximité d’une source d’eau naturelle. Tirtagangga : de « tirta » (eau bénite) et « Gangga » (le fleuve indien du Gange). Le raja de Karangasem y fit construire en 1948 une maison de campagne, charmé par la beauté des paysages, la proximité de cette eau claire et les rituels qui l’accompagnent et la relative fraicheur du climat… Les jardins étaient pour son usage personnel et c’est aujourd’hui ouvert au public. Une petite balade rafraichissante par ces températures excessives… Nous prendrons plaisir à sauter de pas en pas au-dessus de l’eau.

Les temples


L’île est aussi réputée pour ses temples mais après l’Asie, nous saturons un peu. Nous irons tout de même en voir quelques-uns. Nous apprécions particulièrement ceux encerclés par la jungle.

Nous serons admiratifs devant le travail de sculpture à la fois des statues mais aussi des constructions. Nous constatons un travail manuel d’une grande qualité.

D’Amed à Legian…


Vu l’état des routes nous décidons de nous rapprocher de l’aéroport, en prévision de notre départ qui approche… Nous élisons domicile dans un hôtel peu confortable, mais bien placé, au cœur de Légian. Cela nous permettra de découvrir une autre facette de Bali : le Bali touristique. Ici, ce sont des rues entières de magasins et autres « bazars à touristes » qui s’étalent, laissant peu de chance aux porte-monnaie étrangers ! Comme partout ailleurs à Bali, de nombreux taxis nous interpellent à longueur de temps, mais nous ressentons ici de l’agressivité. Nous sommes surpris de les entendre marmonner dans leur moustache lorsque nous leur répondons poliment que nous n’avons pas besoin de transport. Les boutiques quant à elles, offrent des articles sans étiquette… les prix étant fixés selon les nationalités, nous passons notre chemin. Cela devient lassant d’être confondu avec des « vache à lait ».

Nous apprécions la plage de sable dorée vaste qui s’étend, avec le volcan en arrière plan, et les rouleaux tonitruants de l’océan Indien. Ici, c’est le paradis des surfeurs. Mais le soleil est intense et la chaleur écrasante. Nous préférons visiter un peu la ville et préparer la suite de notre périple, qui nous prendra beaucoup de temps à organiser… entre les réservations d’hôtel, d’avion, les visas…

Vache à lait… jusqu’au bout !…


Nous quittons Bali le dernier jour de notre visa. Nous avons tellement apprécié cette île que nous sommes allés jusqu’au bout… Sauf qu’au moment de passer la frontière, nous écopons d’une amende pour dépassement de visa ! Quoi ? En fait nous aurions dû compter à partir du jour d’entrée… on a dépassé d’un jour ! Penauds, nous sommes bons pour aller retirer un million de roupies ! Ajouté à la taxe demandée à la sortie de Bali, cela commence à faire beaucoup ! Nous nous serons pris une taxe à l’entrée, une à la sortie et un petit plus d’amende !… génial. Nous relativisons : là on prend l’avion pour quelques heures… et on part au Mexique !

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