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Récit de voyage Bolivie

Les étendues du salar


Pas facile d’écrire sur le Salar : à part du sel, y’a rien ! Et pourtant c’est incroyable ! C’est magique ! On a le sentiment d’être au milieu d’une étendue blanche, aux reflets rosés ou saumonés selon la lumière et l’heure. Au loin s’étirent de hautes montagnes dans des dégradés bleutés. Elles apparaissent tels des mirages au fond de l’étendue blanche de sel. On est étonnés : on s’attendait à ce que cela brille plus, un peu comme de la neige. Le Salar d’Uyuni qui recouvre près de 10.500km2 (l’équivalent des Bouches du Rhône et du Var réunis) à 3.653m d’altitude, est le plus grand salar du  monde. Il est le résultat de l’évaporation du Lago Minchin, aujourd’hui disparu. On y extrait et y transforme environ 20.000 tonnes annuellement (ça en fait des pots de Végémite ! cf l’Australie !). Mais c’est surtout la file de 4x4 transportant des touristes avides de grands espaces qui nous interpellera. Pas très écolo tout ça ! Nous suivons tant bien que mal la piste, tandis que notre pauvre GPS se désole de ne pas nous récupérer… Nous regarderons intrigués les plaques géométriques formées par le sel. Le Salar semble porter des écailles de sel. Magnifique.

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On rejoint l’ile Incahuasi


Comme sortie de nulle part, nous apercevons bientôt l’île Incahuasi plus sombre que les autres, qui se détache dans le paysage : nous y sommes. Lorsqu’on approche, une vingtaine de  4x4 stationnés a déposé ses touristes frigorifiés pour « LA » visite de l’île. C’est vrai qu’elle est spectaculaire, avec ses centaines de cactus gigantesques ! Ils ont bien du courage ces cactus de pousser malgré le vent glacial, les températures polaires, le manque d’eau et… tout ce sel dans le sol ! Nous nous alignons fièrement à côté des 4x4 !

C’est là que nous décidons de bivouaquer. Une fois tous les 4x4 partis, nous nous régalons : c’est le vide complet et le silence monacal autour de nous ! Un bivouac comme nous les aimons ! Le matin, nous serons réveillés par les 4x4 qui viennent desservir leurs excursionnistes glacés, pour un lever de soleil sur la petite île. Les conducteurs entameront une partie de football endiablée pour se réchauffer, pendant que les touristes font l’ascension de l’îlot… A leur descente, ils ont même droit à un petit déjeuner inoubliable, à côté du véhicule, dans un vent glacial. Nous apprécions encore plus notre bol de chocolat, installés au chaud dans notre cc..

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Route Uyuni-Sucre…


Nous quittons non sans un pincement au cœur Uyuni (les températures glaciaires vont-elles nous manquer ????), direction Sucre !! Il y a moins de 400 kilomètres, mais la route si elle présente des paysages magnifiques, est tortueuse et on monte, on descend… Si bien qu’à 50 km de Sucre, une odeur pestilentielle nous alerte : les freins, mis à rude épreuve, fument et nous font comprendre qu’il faut s’arrêter. Nous bivouaquons du côté de Miralés, histoire de faire refroidir la machine !


La jolie ville de Sucre


Nous arrivons dans la jolie et pentue ville de Sucre, capitale bolivienne du chocolat ! Décision est prise de vérifier si oui ou non elle mérite son titre ! Effectivement, il est pas mal… La ville en elle-même est agréable. Les bâtiments coloniaux nombreux sont blanchis à la chaux, et ne se contentent pas de border la Plaza de Armas. Pour une fois, on peut se balader dans une ville qui offre une réelle épaisseur historique. C’est très agréable de déambuler dans ses rues propres aux bow-windows nous rappelant l’Europe…

Le parc Bolivar et « le camping de Sucre »


Nous nous installons à côté du Parc Bollivar, un très bel espace vert au cœur de ville, très vivant. Les filles se régalent dans les jeux à l’effigie des dinosaures et grimpent même en haut de la Tour Eiffel… plus petite que celle de Paris, c’est sa petite sœur ! Nous nous posons, pour quelques jours, car nous attendons le deuxième carnet de passage en douanes qui devrait arriver au Consulat. Nous découvrons alors un autre cc garé dans la rue. De plus près, nous découvrons qu’il s’agit de français… et qu’ils voyagent avec 3 filles ! Ce sera le début d’une belle rencontre. Nous sommes très vite conviés à rejoindre une colonie de voyageurs au long court. Un camping s’improvise très vite dans la ruelle où vivent Gaël et Audrey, deux voyageurs « sédentarisés » (www.lapierreroule.fr) : ils souhaitent créer ici une halte pour les voyageurs du bout du monde, en créant leur camping (www.campinglacasarodante.com) qui sera, si on en croit leur hospitalité, à ne pas rater en Bolivie ! Pendant plusieurs jours, ce sera l’auberge espagnole… dans cette ruelle de Sucre ! Les journées se passent à papoter, à faire des réglages sur les véhicules ou à visiter ; tandis que les soirées sont l’occasion d’échanger sur les impressions, l’état des routes, les bivouacs à ne pas rater… Le tout, autour d’un bon apéro et d’un plat convivial, bien entendu ! De très belles rencontres, avec Michel et Hélène, deux charmants Suisses (la Suisse se prend le même jour une plumée au mondial face à la France… Pauvre Michel, il n’a pas fini d’en entendre parler !!!) les doyens du groupe (www.boubouaventures-canalblog.com) ; Jérome et Hélène avec leurs trois filles Elyn, Clara et Aloïs (www.letourmallet.fr) partis pour deux années de vadrouille sur le continent Américain ; Ben, Amélie et Zoé, partis pour 15 mois d’immersion en Amérique du Sud (surlestracesdepimouss@overblog.com); puis Yannick et Pauline, partis pour au moins deux années à sillonner les routes d’Amérique du sud… au grès de leurs envies… Un très bon moment de partages, d’échanges, de rencontres, autour d’un point commun : le voyage !

Nous irons nous promener dans le très coloré Mercado Central ainsi que dans le Mercado Campesino plus typique où Stéphane se fera attaquer à la couenne de bœuf, pour avoir pris une photo d’une tête de veau ! C’est qu’ils rigolent pas avec le droit à l’image les boliviens !!! Les étals de fruits colorés et odorants rivalisent avec les stands de jus de fruits frais. Un régal ! Nous verrons également des stands moins séduisants de sorcières-marabouts, où pendouillent des fœtus de lamas… Beurk ! Même si ça porte réellement chance, pas question d’en faire pendre un dans le cc !

Le marché dominical de Tarabuco


Nous nous rendons en excursion au marché dominical du petit village indien typique (?) très touristique de Tarabuco. On a de gros doutes sur la plupart des articles vendus ici… certains sont certainement fabriqués par les autochtones, mais on retrouve aussi de nombreux articles déjà vus sur les étals de Bolivie et même du Pérou ! L’ambiance y est toutefois douce et nous déambulons joyeusement dans les ruelles ensoleillées.

Le parque Cretacico de Sucre


Nous emmenons les filles à la rencontre de créatures terrifiantes. En 1994 alors qu’ils entreprennent des travaux sur le site de l’usine de ciment Fancesa, les employés découvrent  une paroi d’argile pratiquement verticale de 1500m le long sur 100m de haut. Elle porte les empreintes de différents dinosaures ayant vécu ici il y a environ 65 millions d’années. Les traces inestimables (avec près de 5.000 empreintes, c’est la plus grande collection au monde  d’empreintes de dinosaures.) ont rencontré un tel succès, qu’un musée a vu le jour. Il permet de comprendre la vie de ces animaux disparus et de prendre conscience de leur…taille ! Des reproductions grandeur nature nous plongent dans Juracick parc ! Tiranosaures, T.Rex et Carnotaures nous menacent au son de cris plus vrais que nature !… Un titanausaure de 36 mètres de long (pas facile de le prendre en entier avec les filles !!!)  nous impressionnera plus particulièrement !

Direction l’Argentine !


Au bout de quelques jours, chacun reprend sa route. Carnet de passage en douanes dans la poche, nous reprenons notre chemin, direction le sud. Nous souhaitons passer la frontière dans deux jours, mais l’épidémie de « vomito » qui a frappé dans la troupe semble nous avoir rattrapés. Lolita en fera les frais. Rien de grave, mais une bonne journée HS. Quelques Thirofans plus tard, tout rentre dans l’ordre, on peut reprendre la route. Les paysages variés et colorés de Bolivie nous auront séduits, mais il ne faut pas être avare de kilomètres ! Le Salar d’Uyuni restera quant à lui un moment fort de cette année de vadrouille ! Avant l’Argentine, nous faisons une dernière halte dans la Quabrada Palala à Tupiza.

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