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Récit de voyage Cambodge

Les enfants des temples…


Durant nos visites des temples, nous rencontrerons de nombreux enfants. Ils y jouent, y vendent des cartes postales, où y mendient parfois, mais tous semblent bien connaitre les ruines, c’est leur terrain de jeu. A plusieurs reprises, nous leur donnerons des biscuits, des friandises, qu’ils s’empresseront de mettre dans leur petit sachet en plastique. Puis ils cachent alors leur « trésor » dans les fractures du mur de pierre…

Tests culinaires… et repas plein de poils…


Un soir de visite intense, les hommes partent à la chasse pour nourrir la tribu (traduisez : ils vont acheter quelque chose à manger dans le marché de nuit !). Ils en reviennent, une heure plus tard, avec des choses… comment dire, inhabituelles à gouter. Lorsque nous commençons à déballer les plats, ce sont des sauterelles grillés, mygales fries et autres crapauds ou criquets grillés qui remplissent les plats… Humm Génial, quelle bonne idée ! Et en plus il y a même des brochettes de serpent ! Fallait pas ! Non, vraiment, fallait pas !!!! Bon, bans une ambiance quasi vomitive et à la lumière des phares (ils ne nous ont pas allumé les lumières ? ça baisse en prestation dans ce camping !), certains essaient de gouter une patte, un abdomen, ou un petit criquet… Bon, pour être clair, personne n’en redemande en se léchant les doigts ! C’est plutôt un défi personnel… pour ceux qui le veulent ! Heureusement un riz blanc salvateur viendra clôturer cette belle journée…

Un village sur échasses…


A une heure de Siem Reap, nous rejoignons le village-rue de Kampong Khleang, un village de pêcheurs typique construit sur pilotis. Les habitations de bois sont perchées sur leurs échasses, pour éviter les eaux pendant la saison des pluies. Comme nous sommes en saison sèche, la route est praticable (bien que très étroite pour notre gros gabarit !), et nous nous enfonçons dans le chemin poussiéreux. Plus on avance, plus je me dis qu’on va finir par décrocher les slips qui pendent aux maisons tellement on passe près… Ici, les gens vivent essentiellement de la pêche. Des nasses et autres filets de pêche sont suspendus aux maisons. Tout à la même couleur : marron-terre. Nous déambulons dans la poussière et les odeurs de poissons (péchés dans le cours d’eau marron voisin) séchés au soleil… petite précision, il fait 34°C !… Puis ils les rangent méticuleusement sur des brochettes avant de les griller au feu de bois… Hummm on va rentrer végétariens… Les gens sont souriants, heureux de nous voir apparemment. Ils s’amusent de voir passer cet « ovni » et répondent volontiers à nos signes. Très belle visite, qui a réveillé tous nos sens… TOUS !

Le Cambodge meurtri…


Nous visitons le Cambodgia Landmine Museum and Relief Centre (www.CambodiaLandmineMuseum.org), créé par  Aki Ra. Enfant soldat des Khmers rouges, il se bat aujourd’hui pour sécuriser le pays, en déminant et en informant les gens à travers ce musée instructif. Nous percevrons une part infime de l’horreur des guerres et des armes en général, comme ces mines réglées pour se déclencher à une charge de 3kg ! Ce ne sont pas seulement les adultes qui sont visés… Nous y verrons toutes sortes d’armes et de mines utilisées pendant les guerres qui ont ensanglanté le pays ces dernières décennies. Nous y verrons également des prothèses en bois, métal, bambou… On est passé dans le côté obscur de l’homme… Tout au long de notre séjour au Cambodge, nous croiserons de nombreuses personnes mutilées. Certaines parviennent à retrouver une activité malgré leur handicap, en participant à des ensembles de musique traditionnelle… Belle leçon de courage et très jolie musique… Nous reviendrons avec notre cd ! Cela plombe l’ambiance, mais c’est aussi ça, le Cambodge.

Nous n’aurons pas l’occasion d’aller plus loin dans notre découverte du Cambodge. He oui, l’horloge continue de tourner et le prochain cargo se précise : le cc devrait prendre la mer le 13 mars en direction du Pérou (dans 3 semaines et à 3.000km d'ici). Il est temps pour nous d’entamer notre descente vers Singapour ! Nous quittons Amélie, Nicolas et leurs enfants... le comble est qu'en France, ils habitent à une trentaine de kilomètres de chez nous... nous aurons certainement l'occasion de reparler avec eux de voyages...

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