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Récit de voyage Uruguay

Des plages… des plages…


Nous nous promenons le long d’interminables plages qui déroulent leur ruban de sable blanc. Un linéaire impressionnant d’immeuble s’étend le long de ces promenades. Beaucoup sont récents ou en construction. On imagine bien qu’en période estivale lorsque la station bat son plein, ça doit déborder de touristes ! Mais pendant l’hiver, la grande majorité des logements est vide ! Nous apprécions d’être des privilégiés de découvrir l’aspect « port de pêche de la ville », et pas celui « station touristique balnéaire »…

Nous allons voir la célèbre sculpture de La Mano, sur la Playa Brava. Ce sont cinq doigts d’une main géante qui émergent du sable. Cette sculpture de l’artiste chilien Mario Irarrazabal  réalisée en 1982, est l’une des plus connues d’Uruguay.

La casa Pueblo, folie d’un artiste uruguayen…


Nous emmenons les filles visiter la Casa del Pueblo, à Punta Ballenas. Lorsque nous la visitons, elle est plongée dans une brume intense qui recouvre toute la péninsule. Mais cela n’entache en rien la visite ! Il s’agit d’une maison-atelier-village, crée par l’artiste Uruguayen Carlos Paez Vilaro sur un terrain faisant face à l’océan Atlantique. Artiste accompli voyageant aux 4 coins du monde et s’inspirant des cultures rencontrées (Afrique, Tahiti…), il réalisera au cours de sa longue carrière peintures, fresques murales gigantesques, sculptures… Il s’agit d’une folie sortie de l’imagination débordante d’un artiste excentrique et productif ! Si nous n’apprécions que peu l’esthétique dans cette architecture dégoulinant vers l’océan, nous sommes toutefois admiratifs devant la construction entamée dans les années 50’ et achevée il y a une dizaine d’années… C’est génial d’avoir réussi à aller jusqu’au bout de son rêve en réalisant cette sculpture habitée. Nous n’en visitons qu’une infime partie… mais la visite est très instructive !

Un camping ouvert… chouette !


Nous décidons d’avancer en direction de Montevideo, et de nous poser dans le seul camping ouvert à cette saison, dans la petite ville balnéaire de Piriapolis. C’est un charmant petit camping, où nous tentons de trouver un endroit adapté pour notre gros véhicule… C’est une foret de grands arbres, pas de secteurs « à plat », pas d’éclairage…Quelques minutes d’hésitation et un mauvais choix : le gros cc s’enfonce lamentablement dans le sable, pour ne plus bouger… Et de deux ! Sous les pins, un tapis d’épines dissimulait en réalité une étendue de sable ! Génial ! Il est 18h, un vendredi, il fait déjà noir… Direction l’accueil, pour trouver une solution : arena, pesado, enterado, gruta.. on en apprend du vocabulaire sur le tas ! Après une bonne quinzaine de coups de fil, quelqu’un peut venir nous dépanner. C’est qu’aucun dépanneur de la petite ville ne peut venir tirer 3T500 ! Un mécanicien finira par aller emprunter une « gruta », pour nous sortir en dix minutes de cette mauvaise passe ! OUF ! On peut dire qu’on a eu du bol ! A deux jours du cargo… un petit épisode mémorable !

El Aguila… l’aigle perché sur l’océan


Sur la route qui nous mène à Montevideo, nous faisons un arrêt pour visiter l’une des plus célèbres réalisations des rives du Rio Plata : El Aguila. En 1945 Mr Michelizzi (un riche millionnaire italien vivant à Buenos Aires), demanda au constructeur Juan Torres de lui réaliser une salle de 2x2m en face de l’eau, pour y placer une représentation de la vierge. Ce dernier, réalisa une pièce de 4x4m, (pour être certain qu’elle soit suffisamment grande)…. Le millionnaire fut tellement enchanté par le résultat qu’il décida de s’en servir d’atelier pour peindre, lire ou s’y divertir avec des amis… Il fit alors ajouter une chambre une salle de bain, une cuisine et un aigle gigantesque sur le sommet de la réalisation. La mer et les intempéries ont emporté le rez-de-chaussée ; il ne reste aujourd’hui du « caprice », que la « tête » de pierre, qui s’élance vers l’océan… Très kitch tout ça !

Montevideo, tiens...ça rime avec cargo…


Nous arrivons à Montevidéo, où nous devons déposer le cc pour son voyage retour vers la France… enfin vers l’Europe, car son arrivée est prévue en Allemagne ! Bon, on verra bien comment on le récupérera… ce sera le prochain épisode ! Nous passons notre dernier bivouac du tour du monde sur les bords du Rio de la Plata !! Le moment est très ambigu. On réalise qu’on est dans le déni total !! Ce n’est pas possible que nous soyons déjà à la fin !! En fait, le camping car prend le cargo pour changer de continent… après tout c’est vrai… en Allemagne, nous ne serons pas encore en France… bon… on fait ce qu’on peut pour croire que ça va encore continuer !!


Sur les conseils de Francis et Isabelle, rencontrés au camping de Salta en Argentine, nous faisons la connaissance d’Ignacio Ricciardi, notre mandataire sur le port de Montévidéo. Le service va être 5 étoiles ! Stéphane est ravi car il pourra entrer dans le port et amener lui-même le cc jusqu’au cargo.  Et même monter à bord !! Merci Ignacio !! Le camping car passe d’abord au scanner… zut, ils ont vu qu’on avait fait un stock de vins argentins, chiliens et uruguayens !! On peut quand même ramener un petit souvenir !! Le cc monte ensuite directement dans le cargo. Ignacio a bien organisé tout ça : on a amené le camping car le dernier jour (il n’est donc pas stocké sur le port) et on accède directement au bateau qui quitte le port ce soir !! A l’intérieur, Stéphane assiste à la mise en place du camion. Contrairement aux autres ports que nous avons fréquentés, ici ils acceptent les photos et font des arrêts pour que l’on puisse photographier… génial ! Le cargo quitte le port le soir même… nous voilà piétons… allez, allez, ce n’est pas fini…

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menu Récit de voyage

Musée numismatique de la banque centrale d’Uruguay


Le musée est installé au premier niveau de la banque centrale d’Uruguay. Une jolie collection de tirelires nous accueille (on ne saurait laquelle choisir… celle à la plus grande capacité peut-être ?!), puis nous entrons dans la salle unique. Là sont exposés des billets anciens, des pièces anciennes… jusqu’à aujourd’hui. Nous découvrons l’évolution des billets et des pièces, des plus anciens aux plus sophistiqués, avec hologramme intégré… Ils en ont du monde entier, même des euros ! Certains sont colorés, d’autres illustrent des animaux, des personnages, des monuments… Nous découvrons les rouleaux d’impression de billet, les sceaux pour fabriquer les pièces, mais également le processus de destruction des billets… On ne peut pas faire de photo, ni récupérer un petit échantillon…. Dommage !


El Museo del Gaucho y de la moneda


Le gaucho étant LE personnage emblématique du pays (tout comme en Argentine d’ailleurs), nous visitons le musée qui retrace leur histoire. Nous y verrons notamment de nombreux objets en argent finement ciselés : harnais, étriers, selles… Les bombillas et gourde à maté y sont également finement décorés… bien loin de l’image « rustique » que l’on peut avoir de ces « cow boy » !

Le bâtiment richement décoré dans lequel est installé le musée, vaut à lui seul le détour ! Le Palacio Heber est imposant et nous laisse imaginer la vie aisée de ses propriétaires ! Au rez-de-chaussée, une salle présente des objets anciens récupérés dans les premiers bureaux de banque. Il y a la caisse, le coffre blindé, le registre. Sur le bureau, le sous-main, l’encrier, le buvard… Nous y découvrons les ancêtres de la machine à écrire, de la machine à calculer et… du téléphone ! Les filles écarquillent les yeux et en profitent ! Ici, on peut tout toucher ! Elles s’en donnent à cœur joie ! « Dis maman, t’avais ça à ton époque ???… » Insolente ! Cela leur plaira beaucoup… au point qu’elles nous réclament d’y revenir !

La feria de Tristan Narvaja


Ce matin, nous partons à la découverte du marché dominical. Les rues sont vidées de leurs véhicules et de leurs piétons. C’est un autre centre ville que nous découvrons, presque mort. Lorsque nous arrivons au marché, nous comprenons : ils sont tous ici ! Le marché s’étend sur plusieurs rues, et nous nous enfonçons dans le méandre de stands. Là, pêle-mêle s’étalent des stands de bricolage, de fromager, de vendeurs de chaussettes, de vendeurs de matés, des brocanteurs, des gens qui vident leur grenier… Tout se mêle dans un délicieux mélange. Les gens baguenaudent tranquillement… nous aussi. Nous apprécions cette ambiance détendue.

El museo del carnaval


Nous visitons le petit musée du carnaval, installé près du port. Il retrace l’histoire du carnaval de Montevideo et illustre les influences encore très présentes des esclaves noirs héritées du temps de la traite des noirs. Cet événement était une occasion pour eux de se sentir vivre et de se rappeler leurs racines africaines. Quelques costumes colorés, des photos anciennes, des instruments anciens… Petit mais très intéressant !

Repas atypique au mercado del puerto


Nous partons nous régaler au Mercado del Puerto. Là, on n’a que l’embarras du choix : sous une imposante halle de fer forgé, sont rassemblées plusieurs parillas qui rivalisent pour attirer le client. Des kilos de viandes en tout genre (boudin, côtes, tripes, poulet…) sont en train de cuire sur les grilles géantes des parillas. Le décor est magnifique, même si l’odeur forte des grillades est un peu entêtante. Ça sent vraiment le grillé ! Nous nous laissons gagner par l’ambiance et savourons un plat de viandes grillées… on ne mangera pas tout… on n’est pas des ogres ! Nous ressortons repus… et parfumés !

L’arrivée en France en mode freestyle… l’aventure jusqu’au bout !!


Après ces mois passés à arpenter les routes du monde, il est temps d’envisager comme prochaine destination… la France. L’idée ne nous emballe pas plus que ça… mais le retour faisait aussi partie du voyage.


Pour réserver nos billets d’avions sur internet, nous n’avons pas oublié cette fois, les tableaux de codes bancaires. Nous avons bien fait car dès l’achat du premier vol, nous avons droit à un contrôle… Mais cette fois-ci, la banque envoie un code de confirmation sur le portable… resté en France !! Et c’est reparti ! Ils nous les feront toutes ma parole ! Nous voilà à nouveau cloués au sol… grrrr !! En France c’est le désert, la banque est injoignable : c’est le mois d’aout ! Mais comment faisait-on avant les portables ?? Nous occupons nos journées entre la salle commune glaciale de l’hôtel qui présente l’intérêt d’avoir le wifi, le café d’en face qui fait de délicieux churros dorés très appréciés pour le gouter et les rues de Montevideo, froides et venteuses en cette saison.

Après plusieurs jours d’acharnement, nous arrivons enfin à acheter un premier vol Montevideo-Barcelone via Buenos Aires. Nous organisons la suite : une nuit à Barcelone, puis un vol vers Paris et enfin le TGV pour rejoindre nos familles. Tout est maintenant prêt, nous informons tout le monde : c’est la joie en France… Nous, on serait plutôt dans le déni complet ! Heureusement que les filles impatientes de retrouver leurs grands-parents et leurs amies nous ramènent un peu les pieds sur terre !…Le voyage n’est pas fini… non, non, on va juste changer de continent et de pays… c’est tout. On vibrera jusqu’au bout !!!


Notre ultime voyage démarre le 13 aout. Un premier saut de puce nous permet de rejoindre Buenos Aires. Là, nous changeons d’aéroport et reprenons un avion de nuit à 23h00 pour Barcelone. Enfin, ça c’est ce qui était prévu… Nous sommes tous installés dans l’avion : au programme 11.000km et 12h00 de vol. Prêt à décoller, l’avion revient au terminal pour une alarme moteur allumée… Effectivement, c’est ennuyeux ! Le pilote prudent, préfère vérifier avant de partir… nous apprécions cette précaution ! Après plusieurs annonces succinctes, de pièces changées (ils étaient bien éveillés les mécanos ???) et 4h00 d’attente, l’avion peut repartir. Pas très rassurés après ces réparations rapides, on se cramponne et on essaie de se faire une raison… Nous revoilà en position de décollage… et l’avion retourne au terminal… le voyant s’est à nouveau allumé et le pilote annonce que l’on va débarquer… il est 03h30 du matin !!  C’est presque un soulagement ! Les 350 passagers sont rassemblés dans le hall de l’aéroport. Là, on nous explique dans un brouhaha et en espagnol (sinon c’est pas drôle !), que la compagnie aérienne va nous héberger à l’hôtel jusqu’à la programmation d’un nouveau vol, dans les jours à venir ! Nous allons voir une responsable et lui expliquons l’ensemble de notre voyage avec toutes les réservations faites… et payées !! « Il faudra faire une réclamation, pour l’instant annulez tout » nous dit-elle !! On a mis 4 jours à organiser le voyage… M**** !… Nous prenons la navette jusqu’à l’hôtel et après avoir pris nos chambres, nous nous couchons : il est 06h30 du matin à Buenos Aires. On savait qu’il y aurait des rebondissements jusqu’au bout ! Nous revoilà en Amérique du Sud. Nous annulons tous les billets achetés mais à moins de 24h des dates d’utilisation… c’est trop tard ! Nous prévenons tout le monde, pas fâchés que le voyage continue ! Yeahhh !! Le lendemain, après plusieurs annonces d’horaires différés, l’hôtel affiche « officiellement » l’heure du départ : ça sera le 14 août à 20h30. Echaudés une première fois, nous décidons de n’acheter aucun autre billet : on avancera cette fois étape par étape ! Le vol se passe bien (dans un autre avion, pour notre plus grand soulagement !) et nous arrivons à Barcelone, les mains dans les poches. Enfin sans avion, ni hôtel. Nous faisons rapidement le transfert de l’aéroport à la gare centrale et achetons un billet de train pour Toulouse à 25 minutes du départ… large !! Nous arrivons à 22h00 et cette fois-ci, nous allons devoir faire une halte… les réservations pour les trains de nuit sont closes… nous cherchons un hôtel pour 5, à Toulouse ce soir de 15 août à 23h00… Une bonne étoile veille sur nous. Nous trouvons un petit hôtel très chouette à deux pas de la gare et qui nous loue ses deux dernières chambres, cool ! Freestyle total ! Ça nous plait, on ne stresse même plus, on en rit ! Si on m’avait dit qu’on dormirait à Toulouse ce soir ! Nous passons la nuit et reprenons un train tôt le lendemain. Les haut-parleurs de la gare annoncent des mouvements de grève… pas de doute, on est en France !! Nous arrivons à Paris. Nous arrivons à prévenir nos familles 2h00 avant notre arrivée, le wifi étant capricieux… cette fois-ci, ça sent vraiment la fin… Partis mercredi matin ; nous sommes samedi soir : il nous aura fallu 4 jours de voyage et de rebondissements pour arriver à destination. C’est maintenant le moment de démarrer un nouveau projet : notre retour en France !!


Notre beau voyage touche, cette fois-ci, à sa fin... nous avons vécu une aventure en famille extraordinaire... Nous avons vu tellement de belles choses et rencontré tellement de gens... Nous n'en revenons pas ! La boucle est bouclée ; nous avons atteint 100% de nos objectifs. Nous ne voyons qu'un point noir à cette folle année... nous allons mainenant en parler au passé... alors si une personne dans le monde connait la formule magique pour revenir en arrière, qu'elle nous contacte... il y a encore tant de choses à voir...