[creation site web] [siteweb] [site internet] [accueil]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]

Récit de voyage Argentine

Arrivée en Argentine


Nous préférons passer les frontières le matin… histoire d’avoir le temps de voir où l’on débarque et de parer aux longues files d’attente… De plus nous savons que les fouilles de véhicules peuvent s’éterniser à la frontière Argentine ; on ne devrait pas faire exception… Nous voulons donc bivouaquer dans la ville frontière de Villazon et traverser le lendemain matin. Sauf qu’en arrivant à ladite ville vers 16h00, c’est la déconvenue. Cette ville frontière est poussiéreuse et sans petit coin pour nous.


Plan B. Plein d’énergie, nous nous disons que nous avons le temps de passer de l’autre côté… ils ferment à 23h ! Nous entamons les démarches. Il fait un froid glacial et c’est en plein courant d’air que nous faisons la queue à la migracion Bolivienne, puis à l’Argentine… Ils sont efficaces et sympathiques mais tout est manuel, alors ça prend du temps ! Nous nous rendons ensuite à la duana bolivienne, puis à l’argentine… Après de longues minutes de vérifications, le douanier nous demande à monter dans le véhicule. Il en fait rapidement le tour, nous demandant d’allumer les lumières et d’ouvrir les placards, puis redescend satisfait. C’est pas mal non plus de passer alors que le soir tombe et qu’il fait froid !… Il nous aura fallu deux bonnes heures de démarches et nous voilà tous les 5 en Argentine. Nous nous calons pour la nuit à La Quiaca ville frontière Argentine. Ce sera une nuit glaciale (la ville mérite bien sa réputation de venteuse et froide !), mais au moins dans une ville moins poussiéreuse que de l’autre côté de la frontière! Le lendemain, nous attendrons que le cc décongèle avant de partir : -11° à 9h00 en plein soleil… c’est pas ce qu’on appelle des températures clémentes !

Nous partons à la recherche de l’ACA (Automobile Club Argentin), pour nous rencarder sur les assurances… Nous en avons besoin en urgence, elle est obligatoire en Argentine. Ni eux, ni les deux bureaux d’assurances où nous irons ne voudront le faire, car nous n’avons pas une plaque argentine ! Nous décidons de pousser jusqu’à Jujuy, une plus grande ville où nous aurons peut-être plus de chance… C’est le week-end, aucun contrôle de police ne nous sera fatal. Nous ne sommes toutefois pas bredouilles: en allant faire quelques courses dans un supermarché argentin (cela nous semble bon, c’est le premier véritable magasin depuis des lustres !), les filles trouvent des danettes au chocolat ! Le soir ce sera donc un festin au dessert !!! Nous découvrons la ville et c’est la première fois depuis le début du voyage que nous retrouvons des marques de voitures françaises, Renault, Peugeot, Citroën… En plus ils conduisent avec élégance et savoir-vivre. Que du bonheur !


La colorée Quebrada Huamanaca


Nous traversons l’étonnante Quebrada Huamanaca, dont les courbes ondulent doucement comme le dos d’un animal. Avec ses couleurs très contrastées passant des mauves aux verts, rouges, ocres… c’est magnifique. Nous faisons de nombreux arrêts, essayant de capter ce spectacle qui évolue aux changements d’ensoleillement. Le soir, nous nous calons en pleine nature à proximité du rio León, pour une nuit noire et particulièrement calme ! Nous irons nous promener dans le lit du rio et regarderons ces pierres colorées, dans les mauves, les gris, les plombs, les bruns et les bordeaux qui donnent les teintes au paysage alentour. Un troupeau de chèvres et les moutons viendra compléter le tableau bucolique. Le rio très large est quasiment à sec, mais le paysage est magnifique.

Bienvenue à Jujuy


Jujuy, c’est « mission assurance ». Nous arrivons en début d’après-midi et trouvons très vite la ville à notre gout ! Nous traversons des quartiers incroyables qui nous font penser à l’Europe. Des maisons luxueuses modernes (vraiment modernes ! la preuve que faire beau sans tuile provençale, c’est possible !), des maisons cossues de briques (ça nous rappelle la Belgique), on découvre une architecture loin de ce que l’on a pu découvrir dans notre circuit au Pérou ou en Bolivie. Les rues sont propres et agréables, les gens nous saluent… Nous nous calons bien vite autour du parc central, qui est très animé : les enfants y jouent sur les jeux, sous le regard de leurs parents qui prennent le temps… On est dimanche. Nous avons redécouvert en arrivant en Amérique du sud, la semaine avec pause « dominicale »… En Asie, samedis et dimanches étaient égaux aux autres jours : tout était ouvert et quasiment tout le temps… Nous nous fondons dans la masse, dégustant une glace, prenant le soleil (une petite pensée pour « nos » lézards à la maison, qui doivent se chauffer sur la pierre !). Les filles s’essaient même au quad, trop génial !

Nous prenons le temps d’apprécier le calme et la sérénité de cette ville… qui ne va pas durer. A peine les balançoires se sont-elles vidées (c'est-à-dire vers 21h00 !), qu’un bruit de musique nous fait (sur)sauter dans le cc… Des voix, plusieurs musiques… Génial ! Nous sommes en réalité installés « pile » sur le lieu de rassemblement des « petits jeunes » de Jujuy le dimanche soir ! Ils se rencontrent ici, ouvrant chacun leur coffre crachant les décibels (ils connaissent Evanescence tiens !), discutant fort autour d’une boisson revigorante… Bon, il fait froid, ils pourront pas rester bien longtemps comme ça dehors… Nous prenons notre mal en patience et ils finissent effectivement par quitter les lieux, à court de boisson… ou congelés ! Ouf ! On va enfin pouvoir s’endormir ! Oui… mais pas pour longtemps : le chauffage lâche au petit matin, nous laissant transis ! C’est glacés et cernés que nous émergeons difficilement vers 10h00. Dire qu’en plus il va falloir chercher l’assurance !!!!


Une visite incroyable et impromptue…


Alors que nous sortons encore tout endormis du camion vers 11h00, nous tombons nez à nez avec un charmant argentin qui contemple notre « bolide ». A peine le temps de nous présenter, nous voilà invités à visiter le centre pour enfants qu’il dirige… juste en face du cc ! C’est la Fundacion de Ayuda Socal Eva Duarte de Peron. Il s’agit d’une institution qui vient en aide aux enfants de familles rencontrant des problèmes momentanés (ou qui s’éternisent parfois). Il accueille lors de notre visite environ 160 enfants, du lundi au vendredi et ils retournent dans leur famille pour le week end. L’institution étant en partie financée par des fonds français associatifs, le directeur souhaite nous accueillir et nous monter ce qu’ils ont fait avec les fonds offerts : plantation d’arbres fruitiers, achat de matériel. Le directeur, qui parle avec passion de cette structure, nous emmène au cœur de l’institution qui est très grande : dortoirs (impressionnant pour les filles), jardin cultivé avec agrumes et légumes cultivés par les enfants), salles communes, piscine… Nous avons droit à une visite très instructive ! Nous faisons la connaissance de petites filles de l’âge des nôtres, qui se débrouillent déjà comme de vraies grandes. Dans les grandes marmites de la cuisine usée (et hors normes françaises !), bouillonne un repas qui sent diablement bon… Les cantinières, amusées de voir les filles écarquiller les yeux, soulèvent le couvercle ! Un délicieux guiso cuit doucement à la vapeur… Nous sommes très vite invités à le gouter. C’est un plat typique et plein de bonnes choses : légumes variés, viande, blé entier… délicieux et consistant, nous le dégustons en savourant la chance que nous avons eue d’entrer dans ce lieu incroyable et de rencontrer son directeur passionné. Bon, c’est vrai qu’après les deux cafés tout juste avalés, pas facile de manger une assiette de ragout… mais c’est tellement adorable ! Nous les quittons repus et heureux.

Ambiance rétro avec les voitures anciennes…


Nous partons à la découverte de la ville. Lorsque l’on regarde les rues, on a l’impression d’être téléportés dans le temps ! Le parc de voitures argentin est largement occupé par de très anciens modèles français qui roulent encore. Ainsi, des 504 Peugeot, des Renault 12, des 2 chevaux, des 4l… circulent à côté des Picasso, des Golf, des 307 Peugeot… C’est qu’elles défient les jeunes ! Et les conducteurs ont bien fier allure au volant de leur bolide rétro en parfait état… enfin pour certaines !…

La recherche d’assurance sera longue mais fructueuse. Non pas qu’il y ait peu de cabinets d’assurance (on en a questionné 7 !), mais ils refusent les plaques étrangères. On résume : « Oui, vous avez obligation d’avoir une assurance pour rouler en Argentine », et « Non, on ne peux pas assurer les plaques étrangères ». Ça va pas être simple cette histoire ! Ils nous envoient chez les confrères qui font la même tête enfarinée et nous envoient chez l’autre, etc… etc !. Bref une demi-journée et beaucoup d’énergie plus tard, nous trouvons ENFIN un cabinet d’assurance, qui accepte (pourquoi ?) de nous assurer, après une heure et demi de paperasse ! C’est la délivrance : grâce à cette signature, nous sommes redevenus des voyageurs libres ! Nous partons nous installer pour un bivouac drôlement plus chouette que celui de la veille : sur les bords du lac de Jujuy. Au matin, ce sera réveil parmi les oiseaux ! On préfère ça!!!

Intimiste, la route qui mène jusqu’à Salta est typiquement… campagnarde. On ne s’y croise pas (surtout que nous pour le coup, on déborde franchement !) et les paysages verdoyants sentent bon la végétation humide.

Du gaz… toujours du gaz…


Il fait froid. Et donc on consomme beaucoup de gaz. Comment en trouver en Argentine ? Nous avons une bouteille Bolivienne, qui est la sœur jumelle de la bouteille argentine : même taille, même couleur, même raccord… mais pas même poinçon ! C’est  la même, mais en pas pareil ! Du coup, l’occasion est trop belle pour ne pas accepter de nous la reprendre ! A Carmen, nous trouvons finalement un petit « réparateur de vélo-brocanteur-vendeur de gaz » adorable, qui acceptera de nous échanger nos deux étrangères contre deux locales ! Bon, en même temps, on l’a bien cherché son gourbis… on a bien mérité !

Salta, les vacances dans le voyage


Nous nous posons pour quelques jours au camping de la ville où pour une somme dérisoire, nous avons accès à l’eau, l’électricité et l’espace… Un vrai bonheur ! Le luxe ! Les vacances… dans le voyage !  Nous allons courir dans la plus grande piscine que nous ayons jamais vue ! Le camping doit occuper un ancien centre de balnéo et une piscine complètement irrationnelle (il faut une semaine pour la remplir soit disant !), occupe tout l’espace central. Lorsqu’elle est en eau, elle doit être très impressionnante. Des cours de conduites ont même lieu… dedans !

Nous y croisons des Danois, Allemands, Argentins. Ce sera également pour nous l’occasion de rencontrer un couple de français arrivés comme nous dans la journée. Nous ferons quelques bons apéros et assado avec Francis et Isabelle qui vadrouillent entre l’Argentine et le Chili depuis deux ans… et pour encore au moins deux autres années… A moins que cela ne soit pour plus longtemps, allez savoir !…

Nous allons découvrir pour le plus grand bonheur de nos estomacs affamés, les empanadas. Des petits chaussons délicieusement dorés, farcis de plein de bonnes choses (viandes, oignons, fromage, épices…). Ce n’est pas pour rien si Salta est la capitale des empanadas ! Un régal ! Nous testons également les vins de la région, renommés pour leurs saveurs… On ne peut quand même pas « que » manger ! Effectivement, ils sont délicieux et parfumés, mais attention au degré d’alcool ! Bon, on a dû en tester plusieurs, histoire de nous faire une bonne idée !…

07 juillet 2014, Lolita : une « douzenaire » très en forme !


Jamais à court de bon mot, Lolita nous sortira qu’elle n’est plus « onzenaire », mais « douzenaire » ! Effectivement et elle a bien grandi ! Pour cet anniversaire exceptionnel, elle aura droit à un courrier électronique incroyable ! Tout le monde a pensé à elle, ce qui la réjouit au plus haut point ! Les pâtisseries n’étant pas le fort des Argentins, nous délaissons les gâteaux crémeux, au profit du sempiternel gâteau de crêpes ! Elles seront appréciées malgré le manque flagrant de Nutella !

Suite ...