[creation site web] [siteweb] [site internet] [accueil]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]

Récit de voyage Bali

Arrivés après deux heures et demi d’un vol secoué, nous partons vers Sanur où nous avons loué un logement dans une guest house. Nous délaissons Kuta, réputée pour ses bars, ses discothèques et ses touristes ; nous laissons à la jeunesse australienne l’alcool et les watts qui parait-il, animent toutes les soirées.


A notre arrivée, nous découvrons une ancienne maison typique balinaise, transformée en maison d’hôtes, tenue par des russes charmants ! L’endroit se situe dans une ruelle du village ; nous allons apprécier ce lieu au fil des jours…

Après avoir pris nos marques (ceci dit, on se fait très vite au jardin tropical à la végétation luxuriante et à la douche extérieure dans les palmes !!!), nous découvrons les lieux, où notre programme sera simple : piscine, Cned (un minimum quand même !) et repos, dans une ambiance cool et détendue ! Nous optons pour quelques jours de « vacances » dans notre voyage ; aucune visite au programme. Nous apprendrons quelques mots basiques de balinais, grâce aux charmantes cuisinières qui nous concoctent chaque matin des petits déjeuners typiques délicieux et gourmands… Elles sont à nos petits soins et on a l’impression d’être des coqs en pâte !  Petits déjeuners charmants : fruits frais tous les jours (nous n’avons jamais mangé de papayes aussi succulentes !), pisang goreng (beignets de banane), pancakes à la banane, riz noir au lait de coco, bacon and eggs, toasts… non, c’est clair, c’est pas ici qu’on fera régime ! Vite ! A la piscine !…

Nos délicieux repas du soir…


Le premier soir, nous mangerons un typique repas … italien, au réputé restaurant « Massimo »… Un régal, mais qui n’est pas franchement représentatif de l’alimentation balinaise. Dès le deuxième soir, nous cherchons à nous enfoncer un peu dans la culture de l’île. Au détour d’une des ruelles non éclairée et étroite, nous nous arrêtons devant une petite gargote qui ne paie pas de mine, mais où nous voyons du monde faire la queue : c’est bon signe ! On établit notre QG dans ce petit warung typique où un couple de septuagénaires s’évertue à satisfaire une population d’habitués… on se joint à la file… S’il y a du monde, c’est que cela doit être bon !… Le petit cuistot sera tout content de servir de délicieux plats tous les soirs à des « étrangers » qui apprécient cette cuisine ! En plus, nous mangeons pour trois francs six sous !

Nous gouterons également un délicieux nasi goreng acheté dans un kaki lima, sorte de magasin-cuisine sur roulettes ! Chaque « colporteur » tracte ou pousse « sa petite entreprise » le long des rues, faisant une petite musique distinctive pour avertir les habitants de son passage !…

Nous observons vite que la religion est très présente à Bali. Nous voyons des offrandes partout ; aussi des autels devant les maisons, les magasins… Elles sont réalisées en feuilles et tiges tissées, découpées, sculptées et garnies de riz cuit, de bâtons d’encens, de fleurs fraîches, de bonbons et autres biscuits… tout au long de la journée, nous voyons des femmes, le plus souvent, déposer des offrandes. Il faut souvent enjamber les offrandes car elles sont fréquemment déposées devant les portes d’entrées des magasins ou au milieu des trottoirs.

Tumpek Landep : des offrandes pour les objets métalliques !


Nous sommes à Bali au moment de Tumpek Landep, qui est le jour des offrandes faites aux objets métalliques ! Ce jour-là, four à micro-ondes, voitures, motos et autres vélos, se parent d’offrandes magnifiques ! Il s’agit ainsi de s’attirer les protections des dieux ! Rares sont alors les véhicules qui n’arborent pas au moins une réalisation de feuilles, au rétroviseur, au pare-choc ou au guidon !

C’est l’heure pour nous de redevenir des voyageurs…


Au bout d’une semaine de repos et de piscine, nous avons le sentiment d’un manque : il nous faut récupérer un peu d’autonomie pour parcourir l’île à notre rythme. Nous décidons de louer une voiture. Sur les conseils de notre hôte, nous négocions devant la porte de la guest house, un véhicule pour trois semaines et la discussion se solde par une poignée de mains ! Aucun contrat de location, aucun état des lieux, nous payons en liquide sur le trottoir ! Ici ce qui prime, c’est la confiance mutuelle… Nous sommes désorientés par cette méthode que les balinais semblent maitriser… Bon il faut avouer que c’est un nouveau défi pour le conducteur. Nous roulons à gauche depuis plus de 6 mois, mais cette fois-ci, le volant est à droite et la boite de vitesse est manuelle !! Il faut passer les vitesses dans le même sens que dans les voitures françaises mais… avec la main gauche !! Les routes sont étroites et en assez mauvais état. Comme il n’y a presque aucun stationnement les voitures s’arrêtent au milieu de la route et doubler ressemble parfois à la roulette russe car il y a beaucoup de deux roues ; ils roulent dans les deux sens (il faut comprendre « souvent à contresens ») et au milieu de la route !! Voilà, le décor est planté, maintenant on peut y aller !!


Nous prenons la route vers le centre de l’île, après avoir bien apprécié cette semaine agréable… Entre Sanur et Ubud, nous avons l’impression de traverser un village d’artisans géant. Sur le bord de la route se succèdent les ateliers et magasins, qui démontrent un artisanat particulièrement développé et productif : meubles en bois massif, en rotin, travail du verre, de la nacre, bijoux en argent, objets de décoration de bambou, sculptures de pierre ou de bois… C’est inimaginable ce qu’on y trouve !

Vive les routes et la voiture !…


Notre voiture de location n’est pas une Ferrari, mais elle nous permet de sillonner l’ile à notre guise. De toute façon, étant donné l’état des routes et la circulation, c’est bien suffisant ! Alors que nous rentrons un soir vers l’hôtel, un drôle de chuintement nous interpelle… Génial, on a crevé… on a quand même fait 50km depuis qu’on a la voiture ! Le lendemain, ni une ni deux, il faut changer ce pneu. Un employé de l’hôtel, qui a remarqué notre voiture « bancale », va aider Stéphane à changer le pneu, avec son beau sarong tout propre… Puis il l’amènera dans un petit garage pour réparer le pneu si c’est possible, le trou parait très gros !… En deux minutes, l’affaire est réglée, il change la chambre à air qui se trouve à l’intérieur du pneu ! Et oui, pas étonnant que la moindre épingle soit fatale !… Espérons que ce sera l’unique fois !…

Ubud, petit village d’artistes ?… on veut voir !


Nous nous enfonçons dans les ruelles difficilement praticables de la petite ville d’Ubud. En fait, nous passons pas mal de temps à essayer de nous garer, car le village semble à avoir du mal à (di)gérer le flux de touristes ! Lorsqu’on est enfin stationné, nous visitons cet ancien village typique, aujourd’hui recyclé en attraction touristique. On peut encore partiellement lire l’ancienne trame villageoise à l’arrière des linéaires de boutiques, à condition d’y prêter un peu d’attention et de montrer un soupçon de curiosité !


Nous aurons la chance de pouvoir entrer dans l’une des dernières maisons « préservées » ! Il faut savoir que la construction aussi est soumise à la religion ! Des cérémonies sont effectuées pour connaitre le moment propice pour l’ériger, pour définir son emplacement… Nous découvrirons que le propriétaire de la future maison est mesuré sur toutes les coutures ! Les mesures de ses pieds, de ses mains, ses doigts, sa taille, serviront de « mètre mesure » à la future habitation ! L’organisation est toujours la même : un porche richement sculpté est percé dans le mur périphérique et permet d’accéder depuis la rue à un jardin. On « butte » alors devant un muret, le aling-aling, qui est en fait placé juste devant la porte, pour empêcher les mauvais esprits et démons d’entrer, puisqu’ils se déplacent en ligne droite !… On y trouve alors plusieurs petits bâtiments indépendants (l’un pour le chef de famille, l’autre pour les enfants, un troisième servant occasionnellement, lorsque quelqu’un décède). Chaque bâtiment présente un niveau de sol différent ; plus le visiteur est important, plus il sera reçu en hauteur ! Cet ensemble de pavillon représente « l’espace intermédiaire » de la maison. Une partie de la parcelle est réservée au temple de la famille, qui, avec ses nombreux autels, accueille les offrandes aux ascendants ; c’est l’espace sacré de la maison. Il y a également un grenier à riz surélevé, et des espaces pour élever des animaux, c’est l’espace impur de la maison. On s’aperçoit vite que dans ce « minimonde » de pierre noire, rien n’est laissé au hasard ! Les bâtiments principaux seront orientés vers le Mont Agung, le volcan principal de l’ile. Les lits devront d’ailleurs être orientés « tête vers le volcan », afin de bénéficier de son énergie positive. Un petit coin préservé des bruits de la ville !…

Le long des rues, les boutiques s’alignent aux yeux des touristes en mal de « souvenirs ». Ici, on trouve de tout, (ce qui est apparemment fabriqué dans les villages alentours… ou peut être un peu plus loin, dans l’empire du levant ???), à des prix touristiques… Nous savons que d’office il faut diviser le prix par deux… Mais cela reste quand même du grand n’importe quoi. Et puis nous ne sommes pas là pour faire les boutiques. Quant aux multiples galeries « d’art », elles proposent de tout… Il y en a vraiment pour tous les goûts… même les plus mauvais !!! Nous préférons nous tourner vers les arts de la danse et de la musique !


Bali et notamment la région d’Ubud, est réputée riche en danses traditionnelles colorées et variées. Devant l’innombrable choix que nous avons (il y a en moyenne 8 spectacles différents de danses chaque jour dans la ville et ses alentours !), nous irons voir plusieurs styles assez différents. Nous verrons le Kecak and Fire Dance par la troupe Trena Jenggala au Padang Tegal ; une représentation de Legong Dance, by Sekaa Gong Karyasa au Pura Dalem ; le spectacle de marionnettes traditionnelles Oka Kartini Wayang  Kulit, au Oka Kartini hotel et un deuxième spectacle de Legong Dance au Water Temple… le tout à Ubud. Nous gardons un très beau souvenir de ces moments. Nous avons apprécié la beauté et la précision des danses, les costumes exubérants et les sonorités envoutantes des gamelans ou encore les incantations hypnotiques au Padang Tegal… vous l’aurez compris, nous sommes conquis !!

Les processions et les Odalans


Durant notre séjour sur l’ile des dieux, nous verrons à plusieurs reprises, les silhouettes harmonieuses des femmes balinaises transportant sur leurs têtes des paniers et plateaux chargés d’offrandes colorées. Ce sont des fruits empilés sur des socles de troncs de bananiers, des plateaux dorés portant des fleurs odorantes et des offrandes de riz, de plantes…

Suite ...