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Récit de voyage Mexique

D’autres bâtiments accompagnent cette pyramide : le temple des jaguars (avec ses serpents à plumes), la plateforme des aigles et jaguars (avec ses bas reliefs sculptés), le temple des guerriers dans lequel des bas reliefs illustrent des jaguars et serpents dévorant des cœurs humains (bonjour la poésie !), l’Observatoire (d’où les observateurs mayas étudiaient les astres), ou encore le jeu de pelote. Loin d’être simplement une rencontre entre deux équipes, les jeux étaient clôturés par des décapitations ! Les archéologues ne savent pas encore si c’est le chef de l’équipe vainqueur ou perdante qui était éliminé ! Charmant ! Nous en apprenons un peu plus sur ce peuple de bâtisseurs, aux croyances parfois morbides… Ils vénèrent même le dieu du suicide ! Mais à côté de ça, ils vénèrent le dieu soleil, celui de la pluie (Chaac)… Pour les mayas la terre des hommes était plate (évidemment), en dessous de nous grondait « l’infra monde » et au dessus de nous s’étalait « le supra monde » (les dieux du ciel) ; les hommes jouaient un rôle de médiateur entre ces deux grandes forces… Pas simple à assurer ce rôle, d’où ces offrandes et sacrifices pour y arriver…

Nous irons également voir le cénote sacré, qui bien qu’important pour Chichen Itza, ne sera pas le plus beau que nous verrons. Lieu de vie puisqu’il permettait l’approvisionnement en eau de la cité, il était vénéré. Des cérémonies sacrificielles y étaient organisées : des personnes (hommes/femmes/enfants/bébés !) étaient régulièrement désignées, purifiées dans les bassins proches dédiés à cela, avant d’être parées de beaux atours, plumes magnifiques et couleurs vives. Les malheureux « endormis » par des drogues hallucinogènes étaient alors précipités dans les eaux où ils se noyaient, lors de grandes cérémonies menées par les hauts représentants religieux. Un délice !!

Le nombre de petites échoppes de fortune est impressionnant dans le périmètre du site de Chichen Itza, nous n’en reverrons plus d’aussi nombreuses lors de nos visites suivantes ! Ils vendent tout un tas d’objets typiques (made in china ?), ou sculptés sur place, des sombreros, des calendriers mayas… En plein soleil, quel courage !…

Même si les édifices autrefois resplendissants de couleurs sont aujourd’hui sur la pierre, nous avons réussi à nous imaginer le temps d’une visite, ce que devait être la ville maya. Nous ressortons en croisant la file d’attente de l’entrée, et pensons : « c’est quand même chouette d’être en plein décalage horaire » !…


Uxmal


Nous arrivons tôt pour cette visite, car c’est un site important… On s’en rend vite compte, le billet d’entrée est plus cher ! Nous découvrons dès l’entrée la pyramide du devin (du nom du roi nain devin qui gouverna), qui s’élance vers le ciel. Cette fois, l’édifice de 35 m de hauteur est elliptique et résulte de cinq phases successives de construction; elle est majestueuse et imposante. On y imagine des cérémonies sacrificielles au son de musiques hypnotiques et à la lumière de grandes torches…

Quadrilatère des nonnes (sans nonne, il fût nommé ainsi par un prêtre franciscain car il ressemblait à un couvent religieux d’Espagne), il s’agit en fait d’une vaste plateforme de 100m de long, fermée par quatre bâtiments rectangulaires richement sculptés. Les sculptures représentent des éléments de la vie des mayas et nous admirons les mosaïques sur la frise. On y retrouve également des macarons taillés de Tlaloc (Dieu de la pluie pour les Toltèques). Les angles laissés vides, permettent la circulation de l’air...ingénieux ces Mayas!

Nous verrons également l’édifice de l’iguane (avec de vrais iguanes !), le quadrilatère des oiseaux  avec des oiseaux sculptés sur les murs (perruches, aigles, perroquets, colibris…). Nous constaterons qu’il y a plein d’oiseaux dans le ciel (des vrais ! En chair et en plumes !). De jolis petits spécimens colorés et chantants, mais également de nombreux aigles, vautours et autres charognards qui planent, haut dans le ciel, à l’affût du moindre indice de repas !… les iguanes n’ont qu’à bien se tenir !…

Nous verrons également la grande pyramide (à peine plus petite que celle du Devin) avec à son sommet le temple du perroquet, entièrement restauré.

Le palais du gouverneur s’étale de toute sa longueur sur une colline, occupant ainsi une place dominante, démontrant son importance. Sur la façade principale on retrouve des sculptures mayas, notamment un souverain coiffé d’un riche panache de plumes, assis sur un trône-serpent. On y retrouve également des faux arcs de pierre.

La chaleur commence à devenir de plus en plus difficilement supportable ; il est presque 13 heures et la température dépasse les 40° comme tous les jours, nous quittons Uxmal, alors que les cars déversent leurs troupeaux de touristes… Très belle visite de vestiges mayas. Par sa taille, sa richesse en sculptures, la composition minutieuse du site et l’état général permettant d’imaginer ce que pouvait être une ville maya au temps de l’apogée de cette civilisation, c’est peut-être l’un des sites archéologiques qui nous aura le plus marqué parmi ceux visités.


Coba


Le site est composé de trois groupes d’édifices répartis dans la forêt (groupe de Nohoch Mul, Macanxoc et Coba), auxquels on accède par des chemins parfois ombragés, à pieds ou en « vélo-taxi » pour les plus épuisés… Les chemins mayas nommés « sacbés » permettaient de relier cette ancienne cité importante à ses voisines. Nous retrouvons les bâtiments administratifs et religieux, politiques et de la classe dominante, qui formaient alors le cœur de la ville. Les habitants vivaient quant à eux dans des maisons « légères » à l’extérieur de la ville. Seuls les bâtiments importants étaient de pierre. Nous retrouvons le jeu de pelote et ses anneaux, les escaliers par dizaines, les plateformes, les stèles… Nous aurons l’occasion de faire l’ascension du château du groupe de Nohoch Mul. Gravir cette pyramide aux pentes vertigineuses n’est pas aisé : les marches sont parfois très dégradées (certaines pierres de recouvrement ont complètement disparu), la hauteur vertigineuse, la pente particulièrement importante et le soleil écrasant ! Mais la récompense est une vue imprenable sur la forêt qui recouvre le paysage plat du Yucatan. Seules quelques « bosses » recouvertes de végétation nous laissent imaginer que là bas, peut-être y a-t-il encore des choses à découvrir ?… Nous repartons ravis d’avoir découvert ce site partiellement caché dans la végétation… Cela nous rappelle Le Beng Mealea au Cambodge… un mélange d’édifices lisibles et en ruines, où la végétation se taille la part belle… 

Ek Balam


Nous découvrons la cité du « jaguar noir », nom maya d’Ek Balam. Cette ancienne cité présente des constructions de plusieurs styles différents, qui la rendent unique. Nous y retrouvons des « faux arcs mayas » (hé oui, ils ne maîtrisent pas encore l’arc !), le jeu de pelote… mais également le château principal qui semble restauré. Nous gravissons une à une les marches pour découvrir des salles latérales décorées de sculptures en pierre (souvent des têtes de Chaac, des têtes de morts, des figures géométriques…), jusqu’à atteindre le sommet. Une fois de plus la vue est imprenable sur la jungle environnante. Nous écoutons longuement les oiseaux et les bruits de cette nature préservée. Les structures de végétal séché qui abritent aujourd’hui les sculptures fragiles donnent à l’ensemble un rendu unique.

Tulum


Nous rejoignons la route de la Riviera Maya, pour visiter le site de Tulum, très réputé. Nous rejoignons une 2x2 voies bordée de palmiers avant d’atteindre le parking où s’alignent les bus rutilants… Les nuées de touristes ont remplacé les nuées de papillons… le décor est planté ! Nous commençons la visite sous la chaleur, pour la finir sous le cagnard ! Il fait chaud, mais les entrées maritimes apaisent un peu la chaleur ! Le vent de la mer des Caraïbes nous rafraichit un peu… Nous ferons une visite très mono-orientée… vers la mer ! Nous découvrons la grande muraille, le château de Kukulcan, les plateformes, les temples… Les ruines ne sont pas plus impressionnantes que celles que nous avons pu voir jusqu’à présent. Par contre le site est à couper le souffle ! Devant nous une mer déchaînée, mais qui étale ses dégradés de turquoises sur un sable fin blanc… On piquerait bien une petite tête, mais la plage est réservée… aux tortues ! Bon, on continue la visite dégoulinants. C’est l’un des sites les plus visités car il est exceptionnel par son emplacement et proche des resorts de la riviera Maya. Il y a plein de touristes et surtout des français !…. Nous quitterons le site, ravis et pleins d’espoir… le snorkeling est annoncé superbe dans la région… à voir !…

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