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Récit de voyage Thaïlande

La marché flottant de Damnoen Saduak


Lors de notre remontée vers le nord, ce marché sera notre première halte de l’année. Nous avons lu sur internet qu’il fallait arriver tôt le matin bien avant l’arrivée de cars de touristes. Nous arrivons la veille au soir, faisons des repérages et nous dormons sur place. A 07h30, nous sommes sur une barque au milieu des canaux… toutes les échoppes ne sont pas encore ouvertes mais il n’y a pas encore de touristes… Une promenade d’une heure en paddle boat nous fera découvrir un univers de parfums et de douceurs en nous immergeant dans des canaux à peine éveillés. De multiples boutiques implantées sur les rives offrent leurs étals, à la vue des « passants flottants ». Soieries, statues, épices et autre feront tout à l’heure le bonheur des touristes… Nous apprécions cette ambiance calme et sereine qui se dégage alors du marché.


Dans des « bateaux-restaus », des cuisinières habiles s’affairent à concocter des plats de pâtes et de riz parfumés, qui seront dégustés par les passagers d’un bateau accosté juste devant sa « gargote flottante » ! Avec une dextérité incroyable, elles cuisinent comme si elles étaient dans leur cuisine ! Nous gouterons aux pancakes parfumés à la noix de coco tièdes, un délice… Les filles craqueront même pour des brochettes de poulet parfumé : il est 9h30 ! Le jour avançant, les bateaux ont de plus en plus de mal à se frayer un chemin sur l’eau… Des bateaux remplis de touristes endormis aux yeux cernés, prennent bientôt toute la place… Ces bateaux équipés de moteurs pétaradants et puants, gâchent un peu le paysage de carte postale… C’est l’heure pour nous de nous éclipser et d’aller regarder ce spectacle vivant, depuis les quais.


Nous découvrons alors un deuxième univers, de boutiques accolées avec vue sur les canaux. Ici, les mots « négociation » et « prendre pour un pigeon » prennent tout leur sens ! Les objets (non étiquetés bien sur), ne valent que ce que l’on veut bien mettre pour les acquérir ! Les prix sont en fonction de la nationalité, et peuvent (en cas de bonne négociation ?!?!?) descendre de 90% ! Cherchez l’erreur !… nous abordons avec les enfants la question du marchandage et de la différence entre notre niveau de vie et le leur. Au détour d’une allée, nous ferons une photo avec un joli boa autour du cou… Pour être plus précis, c’est un python de 2 mètres et bien lourd que nous arborons !


Vers midi, alors que la chaleur commence à s’installer, le calme revient. Nous constatons que le gros des touristes s’est volatilisé et nous restons pour déguster des brochettes de poulet satay et un Pad Thaï, réalisés par l’un des « restau-bateaux ». Lorsque nous quittons le marché flottant de Damnoen Saduak, nous avons conscience d’avoir vécu un moment incroyable. Une immersion dans la douceur de vivre thaïlandaise, un voyage au cœur de ce pays parfumé accueillant.

Le pont de la rivière Kwaï à Kanchanaburi


Nous faisons escale à proximité du tristement célèbre pont… Construit sous l’occupation japonaise par les prisonniers de guerre, ce pont symbolise les souffrances de ces hommes, et l’absurdité de la guerre… Nous traversons à pied ce mythe, avec en tête une chanson sifflée… Les alliés le bombardèrent en 1943, coupant ainsi les ailes aux japonais qui prévoyaient d’envahir la Birmanie. Les travées manquantes permirent de les stopper dans leur folle stratégie. Aujourd’hui, c’est un lieu de mémoire, tout comme le vaste cimetière militaire de Kanchanaburi… Ce pont historique reconstruit, est toujours utilisé par les trains. Nous devrons nous écarter à deux reprises, pour laisser passer une vieille machine branlante et bruyante…

Le Kamphaeng Phet Historical Park


Lorsque nous arrivons au Parc, nous sommes loin d’imaginer ce qui nous attend. Nous découvrons les ruines d’une ville fortifiée du XVème siècle. Jouxtant les remparts ponctués de tours (et protégés d’un fossé), un ensemble de ruines de temples et autres monuments impose une visite ! Nous visiterons ainsi plusieurs d’entre eux, implantés dans un parc boisé paisible. Nous verrons notamment le Wat Chang Rop, le Wat Singha et son Bouddha assis, le Wat Phra Si Iriyabot et ses quatre bouddhas différents, chacun implantés sur une face du bâtiment principal, le Wat Phra Non…


Ces ruines d’édifices religieux en pierre latéritique noire, sont encore partiellement recouvertes de leur enduit décoratif peint. Nous devinons les murs périphériques, des Bouddhas, des chedis… Nous déambulons à travers cet ensemble imposant de constructions, inscrit au Patrimoine de l’UNESCO.


Il nous faudra chercher un peu, pour trouver le Wat Chang, niché au cœur d’un monastère toujours en activité. Mais quel ensemble ! Quelle visite !

Rencontre avec les éléphants


Pour les Thaïlandais, c’est leur « vieil ami »… Nous décidons de faire une halte au Thai Elephant Conservation Center (km.28-29 Lampang-Chiang Highway. Han Chat, Lampang 52190, Thailand), afin d’en apprendre un peu plus sur ces mastodontes à trompe. A l’accueil nous apprenons qu’on ne verra pas de spectacle car ils préparent le prochain ! Grrr pas de chance ! Nous entrons tout de même, on veut les voir ces sacrées bestioles ! Une navette nous amène au cœur d’un parc protégé, où nous découvrons un hôpital à éléphants. Ici, ils recueillent et soignent les éléphants malades dans des salles de soins comme pour les humains, sauf qu’ici, en plus, il y a un treuil ! La nurserie nous permet de voir trois gros bébés et leur maman. Les petits (quelques centaines de kilos déjà !) aiment jouer au ballon et nous avons la chance d’assister à la tétée d’un petit…

Nous ferons un petit tour à dos d’éléphant, histoire de voir ce que l’on ressent de là haut !… Ils marchent avec une telle délicatesse malgré leur poids, on entend à peine leurs pas ! Par contre de là haut, cela gigote pas mal surtout que le nôtre a décidé de faire le grand prix de Corse! Lolita se cramponne. Il semble y avoir une grande complicité entre l’animal et son cornac, qui est perché à genoux sur le cou de l’animal.


Nous aurons la chance d’être dans le parc au moment d’un événement officiel. Quoi ? nous ne le saurons jamais ! Mais le défilé auquel nous assistons nous fait penser à un événement important ! Durant près d’une heure des figurants costumés, musiciens et éléphants parés de leurs plus beaux atours, défileront pour quelques officiels arrivés en voiture aux vitres fumées ! Quel spectacle !

Pour terminer cette belle visite, un petit détour par la fabrique de papier du centre nous permettra de voir ce qu’ils font des « petits paquets » des éléphants ! Ils récupèrent les excréments des pachydermes pour en faire des engrais, mais aussi du papier à partir des fibres naturelles ! L’idée est un peu ragoutante, mais le résultat franchement pas mal !

Chiang Mai


Dans cette cité, ancienne capitale Lanna, nous partons dans la vieille ville, à la découverte de ses nombreux wat (monastère, lieu de culte). Nous visiterons les principaux : le Wat Panping, le Wat Phra Singh ou encore le Wat Chiang Man. Ils sont très différents ; certains sont en ruines et d’autres parfaitement entretenus. Nous avons la chance de pénétrer dans le bot (ou ubosoth ; c’est la salle de prière la plus sacrée) d’un monastère où se déroule une cérémonie avec des « moineaux » (c’est comme ça que les filles appellent les jeunes moines). Tout est dans les tons safran ; les tenues des moines, les drapeaux verticaux de prière et même la moquette !! L’ambiance est recueillie et hypnotique. La nuit tombée, nous prenons le tuck tuck pour rejoindre le marché de nuit. Nous arrivons devant des étals installés le long des rues principales ; tous vendent les mêmes produits artisanaux ou les mêmes vêtements… la circulation et le monde ne rendent pas la promenade des plus agréables !! Nous mangeons dans une gargote des fried rice et des pad thaï… nous rejoignons notre maison en tuk tuk… nous y rentrons à 5 plus le chauffeur… autant dire que c’est serré… Stéphane est assis sur la batterie avec une fesse en dehors… c’est ça le transport à la « local » !!

Le Phra That Doi Suthep


Nous entamons la montée (éprouvante pour notre pauvre camping car) de la route sinueuse qui nous mène au Phra That Doi Suthep au nord ouest de Chiang Mai. Puis il nous faut gravir les 306 marches (on n’a pas eu le courage de les compter et on n’était pas à deux ou trois près !) qui nous séparent de l’entrée du site. Elles sont bordées de rampes Naga. Les escaliers sont ponctués de marchands et gargotes. Des femmes des ethnies montagnardes des alentours, sont assises à même le sol, et tentent de vendre aux touristes pressés quelques souvenirs. Dès notre arrivée, nous sommes surpris par les dorures et… les touristes ! Pour la première fois depuis que nous visitons des wat et temples bouddhistes, nous n’éprouvons pas ce sentiment de calme et de sérénité. On ne saurait dire qui sont les plus représentés : les fidèles qui s’inclinent devant les statues dorées, fleurs et encens à la main, ou les touristes qui mitraillent avec leurs appareils photos… Nous apprécierons tout de même le site qui ouvre une vue spectaculaire sur la ville de Chiang Mai au loin et le temple en lui-même très beau et bien entretenu.

Le Village d’artisanat de Bo Sang


Nous arrivons dans le « village » de Bo Sang, qui est reconnu pour son artisanat local. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par le nombre de… bus à double étage, flambants neufs et remplis de touristes ! Hum hum… C’est quoi l’arnaque ?… Ce village regroupe plusieurs ateliers d’artisanat local, visitables ou non.


A la découverte de la laque noire…

Nous découvrons tout d’abord une fabrique d’objets laqués dans la rue principale du village, où une visite commentée nous permettra de comprendre les différentes étapes de réalisation d’objets décoratifs laqués noirs. Ils recouvrent des pièces de bois ou de bambou avec de la laque naturelle noire récoltée sur les arbres et après plusieurs étapes les décorent à la peinture, à la coquille d’œuf ou à la feuille d’or… Nous écarquillons les yeux devant tant de simplicité et d’habileté ! Nous avons ensuite tout loisir de voir les réalisations dans le grand magasin.

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