[creation site web] [siteweb] [site internet] [accueil]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]
[Modèle Pages]

Récit de voyage Uruguay

Passage de frontière « express »


Le passage de frontière entre l’Argentine et l’Uruguay (Gualeguaychu-Fray Bentos) restera à nos yeux le plus rapide du voyage ! Une fois le viaduc franchi, toutes les démarches d’immigration se font à un guichet unique et sans même descendre du véhicule ! Trop simple ! Puis les démarches pour le cc au guichet suivant, avec inspection sanitaire du véhicule. Un charmant inspecteur entre regarder si nous n’avons pas de fruit, légume, viande… dans le réfrigérateur. Non. On a bien pris soin de les mettre… ailleurs ! Sympa, il ferme les yeux sur les 6 œufs restés dans le frigo. Nous obtenons le tampon de sortie et nous installons pour pique-niquer sur leur parking avant de poursuivre notre route. On prendra bien soin de ne pas jeter les poubelles avec les peaux de banane… dans leur container ! Le record du monde est battu ; nous avons passé les deux frontières en ½ heure.

La jolie Colonia del Sacramento


Après une route campagnarde et vallonnée particulièrement chaotique, nous arrivons dans la jolie ville de Colonia del Sacramento. Fondé par les conquistadors, le centre historique est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. On le comprend lorsqu’on flâne dans les ruelles pavées étroites du Barrio Historico, au tissu irrégulier. Nous entrerons dans ce quartier par l’ancienne porte de la ville Puerta de la Ciudadela, inaugurée en 1745, à l’époque où la ville était gouvernée par les portugais. Elle est flanquée d’un pont levis. De larges murs d’enceinte furent érigés autour de la cité pour résister aux pirates portugais, espagnols puis anglais. Nous déambulons dans les rues typiques bordées de bâtiments coloniaux et de maisons en stuc coloré, aux toitures de tuiles. Nous visiterons également la plus ancienne église du pays, la Iglesia Matriz et le Faro. Le midi, nous mangeons dans la pulperia de la ville.

Nouvelle vie pour voitures anciennes…


Au détour d’une ruelle pavée, notre œil est attiré par trois véhicules anciens. Enfin plus anciens que les autres… En y regardant de plus près, nous sommes conquis par l’idée : ils ont transformé des voitures anciennes en… espace de restauration ! Des tables (pour deux personnes !) sont dressées à l’intérieur de cet espace intimiste et original. Nous aurions bien gouté à leur « pasta casero »… mais à cinq dedans… ça passe pas ! Dommage ! En tout cas, effet rétro assuré !

Un bivouac bien agréable : chevaux, loros et vue « mer » !!!


Nous remontons la promenade littorale aménagée le long du Rio Plata. L’avenue est plantée de palmiers et de belles maisons font face à l’eau. A l’extrémité, nous découvrons un charmant petit coin qui deviendra notre bivouac pour les jours à venir : sur les rives du Rio Plata face à l’eau. Le top ! Un bivouac avec « vue-océan » ! Avec en prime, les levés et couchers de soleil sur l’eau, les hennissements des chevaux du centre hippique voisin et les cris hardis des loros nichant dans les arbres hauts… Le rêve !

De bien jolies maisons…


Nous visitons un lotissement en construction, où poussent des maisons très actuelles… Nous nous baladons dans le futur quartier du golf… pas mal du tout !

Les chevaux de course drôlement rapides !


Nous passons devant l’hippodrome de la ville et comme on voit du monde rassemblé… on s’arrête. Nous regardons les jokers, la préparation, les soigneurs, le départ, les chevaux de course, l’enthousiasme dans les tribunes quand arrivent les pur-sang à toute vitesse… Nous écoutons le grondement des sabots sur la terre battue. A l’autre bout du monde, nous assistons à nos premières courses de chevaux, pour le plus grand bonheur des filles !

La Plaza de toros, héritage colonial…


Nous tombons sur les anciennes arènes de la ville. Les conquistadors importèrent leur culture de la corrida, ils édifièrent cette arène imposante pouvant accueillir jusqu’à 8.000 spectateurs dans les gradins. La structure intérieure métallique inspirée de la construction ferroviaire, est entourée d’une paroi de brique aux ouvertures soignées. Si la tradition est aujourd’hui fort heureusement arrêtée, les premières corridas eurent lieu en 1910 avec des taureaux espagnols. Aujourd’hui, le bâtiment menaçant de s’écrouler, un policier veille à ce que personne ne s’introduise dans les ruines du bâtiment.

C’est pas ma tasse de… maté !


Nous avions déjà vu cela en Argentine, mais ce sera un phénomène plus flagrant en Uruguay. Les gens se déplacent dans la rue avec une espèce de bol à la main duquel émerge une paille métallique (la bombilla), un gros thermos sous le bras. Les jeunes, les vieux, en amoureux, en famille… Mais qu’est-ce que c’est que cette secte ? Il s’agit en réalité d’une habitude, un véritable art de vivre ! Les Uruguayens et les Argentins se battent pour la place de premier consommateur de cette herbe la herba Maté, qu’ils consomment un peu à la manière d’un thé. Mais le plus incroyable, c’est qu’ils s’en servent du matin au soir ! Et l’élaboration de ce breuvage répond à un rituel bien rodé ! Ils ne peuvent pas s’en passer, au point de marcher avec leur thermos sous le bras ! Nous prendrons plaisir à immortaliser quelques consommateurs...

Des lions de mer bien intégrés !…


Nous espérons voir des lobos en arrivant à Punta del Este. Cette cité appelée « Saint Tropez d’Uruguay » est remplie d’immeubles d’habitations de vacances… vides en cette période. Ce n’est pas non plus le moment d’aller sur l’une des nombreuses plages. Nous profiterons de la faible fréquentation pour nous mêler à la population locale rassemblée sur le port de pêche. Nous ne tardons pas à y apercevoir des lions de mer, ondulant dans l’eau du port et se faufilant entre les bateaux à toute vitesse. Pas le temps de les suivre, ils nous ont échappé. Mais où partent-ils comme ça ? Nous ne tardons pas à le découvrir en continuant la promenade sur les quais. C’est qu’ils sont franchement en retard, la distribution a déjà commencé ! Les pêcheurs sont en train de lever les filets de poissons pêchés durant la nuit et ils rejettent aux premiers lobos installés derrière eux, les restes des poissons !  C’est leur « point de ralliement » ! C’est Mac Lobo drive ! Nous nous installons pour regarder ce spectacle incroyable à deux mètres de nous : trois mâles sont installés et attendent la pitance. Le mâle dominant (étant également le plus gros et le plus impressionnant) se positionne en avant, ouvrant largement la gueule lorsque le « repas » arrive. Les autres récupèrent ce qu’ils peuvent… tout comme les femelles et l’unique bébé… Les goélands sont également de la partie, se bataillant les morceaux plus petits, en n’hésitant pas à marcher sur les lions de mer ! Nous nous régalons à regarder ce spectacle incroyable et reviendrons à plusieurs reprises pour les admirer.

Les soirs, alors que nous déambulons le long des quais, nous découvrons « leur plage » : ils s’installent en effet pour la nuit sur les rampes d’accès bateau du port, s’allongeant négligemment de tout leur long. Nous les écoutons ronfler bruyamment ou se quereller la place. Ce sont vraiment des mastodontes impressionnants !

Du poisson bien frais !…


Nous allons assister à l’arrivée des bateaux qui rentrent de la pêche. Et à en voir leurs filets bien garnis, la journée à été plutôt bonne ! Nous observons le bal qui s’organise sur les quais : les pêcheurs qui entassent les poissons dans les caisses, ceux qui déroulent d’interminables filets, ceux qui commencent à préparer les poissons, les camionnettes de poissonniers qui viennent s’approvisionner et bien entendu, dans l’eau, les lions de mer qui sortent le museau, attirés par la douce odeur du poisson frais !…

Suite ...